Samedi 20 juillet, 17 h et 21 h église Saint-Martin de Grandvillars

7 février 2019 Non Par Musetmemoire

Sol y sombra

1er  concert, 17 h

Francisco Correa de Arauxo (1584-1654)

Jean-Charles Ablitzer, orgue

2e concert, 21 h

Requiem, Tomás Luis de Victoria (1548-1611)

Ensemble Vox Luminis

Zsuzsi Tóth, Perrine Devillers, cantus I

Victoria Cassano, Clara Coutouly, cantus II

Alexander Chance, Gabriel Diaz, altus

Adriaan de Koster, Philippe Froeliger, tenor I

Jacob Lawrence,  Massimo Lombardi, tenor II

Lionel Meunier, Sebastian Myrus, Bart Vandewege, bassus

Lionel Meunier, direction

Benoît Colardelle, lumières

programme en création (commande du festival)

Ce programme construit autour du magnifique orgue espagnol  de l’église Saint-Martin de Grandvillars, réalisé dans les ateliers des facteurs Christine Vetter (Tarazona) et Joaquín Lois Cabello (Tordesillas), propose une immersion dans l’univers de deux géants de la musique espagnole : Tomás Luis de Victoria et Francisco Correa de Arauxo.

Pour l’occasion, l’organiste Jean-Charles Ablitzer, interprète unanimement reconnu des répertoires anciens, et l’ensemble Vox Luminis, adulé dans le monde entier, révèlent leur vision de ces mondes sonores si fascinants.

Peut-être d’origine portugaise, l’organiste qui fut en poste successivement à Séville et à Ségovie s’est rendu célèbre aussi bien comme théoricien que comme compositeur en publiant en 1626 un important recueil intitulé Libro de tientos y discursos de musica practica, y theorica de organo intitulado Facultad organica

Dans ces pièces, Correa de Arauxo apparaît comme un grand expérimentateur, particulièrement dans les domaines harmonique et rythmique, et sa démarche très personnelle fait de lui, à l’orgue, un des promoteurs du style baroque espagnol. La liberté et la fantaisie dont il fait preuve dans ses tientos, constituent sa marque personnelle.

Tomás Luis de Victoria – ou Vittoria – est le plus grand polyphoniste qu’ait produit la péninsule Ibérique. Son œuvre rivalise de majesté, d’expressivité ou d’inventivité avec ce qu’ont écrit de meilleur Palestrina à Rome, Josquib de Prés en Flandre  en Flandre, Roland de Lassus à la cour de Munich ou William Byrd en Angleterre. Nourries des principes de la Contre-Réforme, ses œuvres sont le mélange original d’émotion dramatique et de profondeur religieuse, conférant à l’art de Victoria une incomparable spiritualité.

Réservation conseillée

Tarifs : 20 €, 15 € (adhérents Musique et Mémoire, MGEN et ACORG), 5 € (jeune public)

www.voxluminis.com