Trauerkantaten

13 février 2025 Non Par Musetmemoire

Dimanche 3 août, 21 h

Lure, église Saint-Martin

Trauerkantaten

Johann Sebastian Bach (1685-1750)

Actus Tragicus :

Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit, BWV 106

Trauerode :

Laß, Fürstin, laß noch einen Strahl, BWV 198

Georg Philipp Telemann (1681-1767)

Du aber, Daniel, gehe hin TVWV 4-17

 

a nocte temporis,

Reinoud Van Mechelen, ténor et direction

Lore Binon, soprano

William Shelton, alto

Tomas Kral, basse

Sébastien Marq, flûte

Sien Huybrechts, traverso

Elise Dupont, violon

Marrie Mooij, violon

Ingrid Bourgeois, alto

Ronan Kernoa, viole de gambe

Myriam Rignol, viole de gambe

Mathilde Wolfs, violoncelle

Rodrigo Lopez Paz, hautbois

Shunsuke Kawai, hautbois

Lisa Goldberg, basson

Elisabeth Geiger, orgue

 

Vladimir Lutz et Shinya Yamamoto, lumières

 

Reinoud Van Mechelen à la tête de son ensemble a nocte temporis, renoue avec ses premières amours et la musique du Cantor de Leipzig, dans un programme tourné vers la thématique de l’adieu, la mort et le salut.

Les deux cantates composées par Bach et celle de Telemann sont sans doute les pages les plus poignantes écrites sur le sujet.

Dès l’Actus Tragicus, Johann Sebastian Bach, alors encore tout jeune, transcrit à la perfection le constat de notre condition de mortel qui une fois franchie ouvre les portes vers l’espérance de la résurrection et la joie du salut.

Une vingtaine d’années plus tard, Bach compose une Ode funéraire Laß, Fürstin, laß noch einen Strahl. Il fait appel à un grand nombre d’instruments expressifs : deux flûtes et deux hautbois en complément des violons et altos, et joint à la basse continue habituelle des instruments dont le timbre spécifique renforce encore le sentiment de douleur.

En raison de la profondeur de son sujet, la cantate Du aber, Daniel, gehe hin a souvent été associée avec l’Actus Tragicus. La cantate funèbre de Telemann reflète une fois de plus la fragilité de l’existence et notre quête de sens.

L’auditeur est ainsi mené, à travers ce programme, par la souffrance, vers la beauté.

 

Réservation conseillée 06 40 87 41 39, festival@musetmemoire.com

Tarifs : 20 €, 15 € (adhérents Musique et Mémoire), 5 € (réduit)

anoctetemporis.org