Samedi 27 juillet, 21 h, Basilique Saint-Pierre de Luxeuil-les-Bains
Le Labyrinthe…
Cantate BWV 8, Liebster Gott, wenn werd ich sterben ?
Cantate BWV 13, Meine Seufzer, mein Tränen
Cantate BWV 124, Meinen Jesum lass ich nicht
programme en création (commande du festival)
Ensemble Alia Mens
Olivier Spilmont, direction
Jenny Hogstrom, soprano
Paul Antoine Bénos, alto
Nicholas Mulroy, ténor
Romain Bockler, basse
Stéphane Dudermel, premier violon
Claire Létoré, violon
Camille Aubret, violon
Fiona Emilie Poupard, second violon
Myriam Manhane, violon
Florence Stroesser, violon
Pierre Vallet, alto
Delphine Millour, alto
Julien Martin, flûte à bec
Marine Sablonnière, flûte à bec
Jacques Antoine Bresch, traverso
Emmanuel Laporte, hautbois
Rodrigo Gutiérrez , hautbois
Laura Duthuillé, hautbois
Emilia Gliozzi, violoncelle
Lucile Perrin, violoncelle
Christian Staude, contrebasse
Inga Maria Klaucke, basson
Yoann Moulin, orgue et clavecin
Benoît Colardelle, lumières
A l’image de sa pensée, en guidant auditeurs et interprètes dans le dédale de son exploration tant musicale que spirituelle, Bach invite l’auditeur à suivre le parcours de son labyrinthe.
L’allégorie du labyrinthe est très répandue au XVIIIe siècle. Comme nombre de musiciens de l’âge baroque, Bach met en œuvre son ars combinatoria, « science des formes, c’est à dire du semblable et du dissemblable ».
Ce programme propose à travers le parcours de trois cantates, de suivre un chemin partant de l’interrogation (Dieu bien aimé quand vais-je mourir ?, BWV 8) pour nous mener à l’affirmation (Je n’abandonne pas mon Jésus, BWV 124) en traversant bien sûr le doute (Gémissements et pleurs de lamentation ne guérissent pas la maladie des soucis, BWV 13).
L’interrogation et l’affirmation, le départ et l’arrivée, sont représentés ici par deux cantates de chorals, (BWV 8 et BWV 124) qui encadrent la cantate Meine Seufzer, mein Tränen.
Cette cantate, avec les sonorités blanches et sépulcrales des flûtes à bec jumelles, semble vouloir faire comprendre aux auditeurs toute la misère et les malheurs de la vie d’ici-bas. Elle est au centre du programme, à la place du doute, pour mettre en valeur deux cantates lumineuses, Liebster Gott, wenn werd ich sterben ?, (BWV 8) et Meinen Jesum lass ich nicht (BWV 124).
La Cantate BWV 8 impressionna beaucoup de commentateurs. Elle dresse un tableau sonore particulièrement tendre et évocateur. « Musique aux mains brulantes, aux yeux fermés, souriant d’un sourire las ». (Romain Rolland).
La Cantate BWV 124, qui clôt ce programme, s’adresse à l’auditeur avec un sentiment de paix retrouvée, en exprimant une hâte confiante vers la vie future.
Un tableau sonore particulièrement tendre et évocateur…
17 h > répétition publique
Réservation conseillée
Tarifs : 20 €, 15 € (adhérents Musique et Mémoire, MGEN), 5 € (jeune public)