Ensembles les Timbres - 2017-2018-2019

« Les jeunes interprètes, fait unique dans l'histoire de Musique et Mémoire, ont pu se voir confirmer pour 3 nouvelles années d'un compagnonnage musical qui en ayant apporté tant de superbes créations et découvertes, promet de nouveaux accomplissements sur le territoire saônois, entre Belfort et Besançon. RDV est pris en juillet 2017, pour découvrir les nouveaux enchantements orchestrés par Les Timbres. »
Philippe-Alexandre Pahm, Classiquenews.com
Août 2016

L’interview de Fabrice Creux, directeur artistique, par Classiquenews.com, juillet 2016

Les Timbres : tisser une nouvelle connivence entre artistes et habitants du territoire

Vous avez choisi de renouveler la résidence des Timbres c’est à dire en leur offrant à nouveau tout un cycle de 3 années de coopération et d’accompagnement artistique. Pour quelles raisons musicales ? Que représentent pour vous le travail et la démarche de l’ensemble ainsi soutenu ?

Fabrice Creux : 
Le travail que nous avons conduit depuis 3 ans avec l’ensemble Les Timbres a largement atteint ces objectifs dans les 3 directions que nous nous étions fixées : création, formation et sensibilisation. Cet ensemble à l’imaginaire « débridée » a su à chaque fois toucher « au coeur » les publics concernés, tout en portant des projets de créations extrêmement pertinents. Sur le plan musical les qualités de cette jeune formation de la scène baroque sont indéniables, comme en témoigne avec justesse ses deux premières productions discographiques. D’autre part, et c’est un point majeur pour moi, ces jeunes musiciens ont une appétence particulière pour le répertoire dans son expression la plus essentielle, mais s’attache toujours à créer les conditions favorables pour toucher les publics d’aujourd’hui, sans jamais « dénaturer » l’esprit initial de l’oeuvre. Un exemple ? : The Way to paradise.


Qu’attendez-vous de cette nouvelle histoire qui va s’écrire ? Des lignes sont-elles déjà précisées ?

FC : Nous allons écrire ensemble ces nouvelles pages en fonction de nos attentes et envies respectives comme nous l’avons fait au cours des trois années qui viennent de s’écouler. Au fil du temps, nous avons su, je pense, créer les conditions d’une belle collaboration en se faisant confiance mutuellement et nous allons tout simplement poursuivre dans cette direction.

En quoi l’approche des Timbres vous paraît particulièrement correspondre à l’esprit du festival Musique et Mémoire aujourd’hui ? En particulier concernant le rayonnement du festival sur le territoire et le développement des activités hors festival, c’est à dire pendant l’année scolaire ?

FC : Les Timbres ont une vraie capacité à entrer en connivence avec les populations d’un territoire. C’est vraiment une qualité que je tiens à souligner car elle assez rare. Car, il ne s’agit pas pour s’inscrire « concrètement » dans un espace géographique de venir avec un « kit » d’actions préconçues, mais bien au contraire d’inventer une présence au territoire forte et originale à travers des projets co-construits. Cela demande évidemment du temps et de l’écoute ! Nous allons donc au cours des 3 années à venir cultiver encore cet esprit pour que l’ensemble Les Timbres se fonde totalement dans le paysage culturel local.

 

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