Samedi 29 juillet, 17 h église Notre-Dame de l’Assomption, Servance
L’Art de La Fugue [Die Kunst der Fuge], BWV 1080
L’apothéose du style contrapuntique
Johann Sebastian Bach
Ensemble Les Timbres
Yoko Kawakubo, violon
Claire-Hélène Rignol, alto
Myriam Rignol et Pau Marcos Vicens, viole de gambe
Vincent Bernhardt et Julien Wolfs, clavecin et orgue
Benoît Colardelle, lumières
Une immersion dans l’œuvre peut-être la plus conceptuelle de JS Bach : composé sans spécifier l’instrument (ou les instruments) pour le(s)quel(s) il a été pensé, ce recueil nous distille une forme de musique « pure » où les questions de « décorations » (interprétation, instrumentation, ornementation) fondent devant l’immensité quasi cosmique de la matière musicale.
Que cette œuvre soit une énigme est un fait.
Encore maintenant, les doutes subsistants sont plus nombreux que les certitudes :
œuvre conceptuelle ou destinée à être jouée ?
avec quel(s) instrument(s) ?
est-elle inachevée ?
Combien de messages sont-ils cachés ? (numérologie, spéculation, philosophie)
Est-ce l’ultime œuvre de JS Bach ? son testament musical ?
Mais une chose est sûre : c’est l’apothéose du style contrapuntique et une des plus grandes prouesses de la musique classique occidentale. La fugue, cette technique de composition consistant à imiter un thème dans plusieurs voix, y trouve son expression ultime : à l’endroit, à l’envers, en miroir, diminuée, augmentée, à la 2nde (et autres intervalles).
L’émotion à l’écoute de ce chef-d’œuvre est instantanée. L’auditeur est transporté dans un monde musical d’une architecture si profonde et intense qu’elle lui fait parcourir un grand voyage intérieur.
Une leçon de musique, et une purification de l’âme, dans la lignée de toute l’œuvre de ce génie, cantor de l’église St Thomas de Leipzig par obligation, mais surtout cantor de l’humanité et révélateur des plus beaux aspects de la vie.
06 40 87 41 39, festival@musetmemoire.com
Tarifs : 15 €, 12 € (adhérents Musique et Mémoire), 5 € (réduit)