Samedi 15 juillet, 21 h église Saint-Martin, Lure
Johann Sebastian Bach
Reinoud Van Mechelen, ténor, l’évangéliste et direction musicale
Lore Binon, soprano
William Shelton, contre-ténor
Guy Cutting, tenor
Tomas Kral, baryton-basse, Jésus
Lisandro Abadie, baryton-basse, Pilate
a nocte temporis
Joanna Huszcza, premier violon
Elise Dupont, Izana Soria, Ortwin Lowyck, Marrie Mooij, Isabelle Verachtert, violon
Maia Silberstein, Hilla Heller, alto
Sien Huybrechts, Ana Fernandez Anguita, flûte
Antoine Torunczyk, Shunsuke Kawai, hautbois
Amélie Boulas, basson
Ronan Kernoa, violoncelle
Myriam Rignol, viole de gambe
Elise Christiaens, contrebasse
Julien Wolfs, clavecin
Marc Meisel, orgue
Choeur de Chambre de Namur
Elke Janssens, Juliette Perret, Mathilde Sevrin, soprano
Anaïs Brullez, Jonathan De Ceuster, Josquin Gest, alto
Sean Clayton, Jean-Yves Ravoux, Renaud Tripathi, ténor
Laurent Collobert, Emmanuel Junk, Samuel Namotte, basse
Benoît Colardelle, lumières
Après avoir chanté la Passion à de nombreuses reprises en tant qu’évangéliste avec des chefs tels que Herreweghe et Christie, Reinoud Van Mechelen présente sa propre sa vision de ce chef d’œuvre hors du commun.
La mise en musique des derniers jours de la vie du Christ est une tradition qui débute au début de la chrétienté. Les premières sources manuscrites remontent au IXe siècle. Le genre évolue peu jusqu’au XIVe siècle avec principalement l’introduction progressive de la différenciation des rôles (le narrateur, le Christ…).
C’est avec la réforme luthérienne au début du XVIe siècle qu’il gagne ses lettres de noblesse, à la fois en imposant que le texte soit chanté, non plus en latin, mais en allemand afin d’être compréhensible par tous, et surtout, sous l’influence de l’opéra italien, en développant une forme polyphonique beaucoup plus riche faisant désormais alterner récitatifs, airs et grandes pages chorales.
La Passion selon Saint Jean, composée en 1723-24 pour Leipzig fut la première œuvre de vaste dimension écrite pour cette ville où Bach s’était installé depuis peu et pour laquelle il écrira une bonne moitié de ses cantates ainsi que l’Oratorio de Noël.
Aujourd’hui encore, cette page majestueuse, qui frappe par la beauté des airs confiés aux solistes et par l’intensité de ses parties chorales, est considérée comme l’un des sommets du corpus du compositeur.
06 40 87 41 39, festival@musetmemoire.com
Tarifs : 20 €, 15 € (adhérents Musique et Mémoire), 5 € (réduit)
Avec le généreux soutien d’Aline Foriel-Destezet
Avec le support du Tax Shelter du Gouvernement fédérale Belge
A nocte temporis bénéficie du soutien de Flanders – State of the Art
Le Chœur de Chambre de Namur bénéficie du soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (service de la musique et de la danse), de la Loterie Nationale, de la Province et de la Ville de Namur.
Il bénéficie de l’apport du Tax Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique et Wallonie Bruxelles International.