Vendredi 27 juillet, 21 h Eglise luthérienne d’Héricourt
Motets de Johann Sebastian Bach
Singet dem Herrn ein neues Lied BWV 225
Der Geist hilft unser Schwachheit auf BWV 226
Komm, Jesu, Komm BWV 229
Ich lasse dich nicht BWV Anh.159
Jesu meine Freude BWV 227
15 €, 5 € (réduit), 12 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
Vox Luminis
10 chanteurs et 3 instrumentistes (orgue, basson et viole de gambe)
Les Motets de Johann Sebastian Bach occupent une place de choix au sein du répertoire choral. Composés lors des premières années à Leipzig du compositeur (1723-1731), ces pièces ont d’autant plus de poids à ses yeux qu’elles appartiennent à un genre que sa famille pratique depuis des générations. En tant que cantor à l’Église St Thomas, Bach est entre autres chargé de composer pour les funérailles et pour les offices commémoratifs. Or, dans la liturgie luthérienne, c’est au genre du motet que l’on fait recours pour ce type de services. Pour les Motets de Bach plus que partout ailleurs, une dextérité et une virtuosité comparables à celles des musiciens sont requises tant la ligne vocale peut s’avérer instrumentale. Bach allie ici habilement tradition et innovation. Il applique d’une part les règles que Josquin Des Prés a fixées au XVIe siècle si bien que son langage polyphonique se compose d’écriture imitative et de passages en homophonie où les voix sont amenées à chanter simultanément le même texte. Il agrémente d’autre part son écriture de deux pratiques italiennes : l’emploi du double chœur et l’insertion de madrigalismes visant à traduire musicalement certains mots du texte. De passage à Leipzig en 1789, Mozart ne manquera pas d’être conquis par la somptuosité de ces pièces qu’il s’empresse d’étudier en détail tant il estime qu’elles sont nourrissantes.
À l’écoute de ces motets, est-il encore possible de douter de l’existence du paradis sur terre ?
Réservation conseillée
15 €, 5 € (réduit), 12 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)