Dimanche 29 juillet, 21 h Basilique Saint-Pierre de Luxeuil-les-Bains
Vox Luminis
10 chanteurs et 20 instrumentistes
17 h > répétition publique
25 €, 5 € (réduit), 20 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
La Messe en si mineur de Bach est une œuvre emblématique de la musique occidentale ; assemblée en tant que telle, elle n’a pourtant de son vivant jamais été jouée dans son intégralité.
L’histoire nous laisse dans l’ombre tant sur l’origine que sur la fonction de l’œuvre. Bach aurait-il été soucieux de sa vulnérabilité ? Cette compilation puisant dans des ressources antérieures est dotée d’une ingéniosité sans équivoque ; elle semble vouloir donner un aperçu global de tous les styles et techniques, pleinement maitrisés. L’architecture est unique et englobe une voûte et son contraire : l’ancien et le nouveau, l’objectivité grégorienne dérivée de la psalmodie et la forme baroque la plus contemporaine, les formes libres et les formes carrées, le cœur et le chœur, l’individu et l’humanité, le populaire et le spirituel, les rythmes dansés et les voix angéliques. Résumer le ciel et la terre, voici l’essence même de l’Ordinaire – la partie récurrente que le croyant se doit d’invoquer à l’heure de la messe et que Bach met ici en musique. Même le meilleur de la musique profane y est intégré ; Qui sedes ad dextram Patris réfère à une Gigue, Quoniam tu solus Sanctus à une Polonaise, Crucifixus à une Passacaille, Et resurrexit à une Réjouissance.
Plus on plonge dans l’œuvre, plus la recherche d’une abstraction universelle semble évidente. Une messe en latin dans un contexte luthérien allemand est en soi un choix ambivalent qui a donné à l’œuvre un caractère œcuménique. Y aurait-il la volonté de transgresser les convictions individuelles en vue d’un message universel, inscrit dans la musique ?
Une clôture sur le toit du monde de la création artistique !
17 h > répétition publique
Réservation conseillée
25 €, 5 € (réduit), 20 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)